ERE DIGITALE/LECTURE : Le Cercle (Dave Eggers) et l’apocalypse selon Apple

Parlons aujourd’hui d’un livre traitant du sujet
De l’invasion du digital dans nos vies et de ses risques.

Le Cercle vous propose d’entrer sur le campus d’une société « Google-like »
A une époque où les réseaux sociaux etc deviennent réellement omniprésents dans nos vies
(Encore plus qu’aujourd’hui).

Le pitch :
« Quand Mae Holland est embauchée par le Cercle, elle n’en revient pas.
Installé sur un campus californien, ce fournisseur d’accès Internet relie les mails personnels, les réseaux sociaux, les achats des consommateurs et les transactions bancaires à un système d’exploitation universel, à l’origine d’une nouvelle ère hyper-numérique, prônant la civilité et la transparence.
Alors que la jeune femme parcourt les open-spaces, les immenses cafétérias en verre, les dortoirs confortables pour ceux qui restent travailler le soir, la modernité des lieux et l’intense activité la ravissent.
On fait la fête toute la nuit, des musiciens célèbres jouent sur la pelouse, des activités sportives, des clubs et des brunchs sont proposés, et il y a même un aquarium contenant des poissons rares rapportés par le P. -D. G. Mae n’en croit pas sa chance de travailler pour l’entreprise la plus influente qui soit – même si le campus l’absorbe entièrement, l’éloignant de plus en plus de ses proches, même si elle s’expose aux yeux du monde en participant au dernier projet du Cercle, d’une avancée technologique aussi considérable qu’inquiétante.
Ce qui ressemble d’abord au portrait d’une femme ambitieuse et idéaliste devient rapidement un roman au suspense haletant, qui étudie les liens troubles entre mémoire et histoire, vie privée et addiction aux réseaux sociaux, et interroge les limites de la connaissance humaine. »

Ce livre aborde donc le sujet éthique de la vie privée dans le monde digital.
L’héroïne, enivrée par tous les avantages de cette vie connectée, va participer notamment
Au nouveau projet du Cercle : la transparence
C’est à dire, porter en permanence une caméra.

Comme Google et son « Do the right Thing »,
L’idée de départ est de faire le bien :
Si vous êtes exposés en tout temps aux yeux du monde
Vous ne pourrez pas commettre de mauvaises choses.
Idéal pour les politiciens, les criminels etc

Mais alors :
Ce que vous faites le voulez vous vraiment ?
Êtes vous vraiment vous mêmes ?
Quid de la vie réelle ?
Vivez vous pour le regard des autres et les like ?

Questions que l’on peut se poser sans avoir de caméra sur soi
Mais simplement en faisant vivre un compte Instagram :)

Passionnant !

Je relie ce livre avec le dernier film Apple publié lors de la Worldwide Developers Conference.
Dans le même thème des limites du digital mais dans un autre style :
Notre dépendance à notre téléphone.
Dans ce trailer « Apocalypse », un nouvel employé d’Apple débranche les serveurs
Ce qui entraine la disparition de toutes les applications puis de fil en aiguille une crise financière mondiale.

Ton est décalé, storytelling poussé certes
Mais je ne sais pas vraiment si ce mini film va servir la marque
Je le trouve au contraire assez flippant :

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