J’ai partagé ici avec vous ma lecture Paris –> Le Grand Bornand
Parlons donc du livre qui m’a accompagnée sur Le Grand Bornand –> Paris !
Nymphéas noirs de Michel Bussi
Le résumé :
« Le jour paraît sur Giverny.
Du haut de son moulin, une vieille dame veille, surveille. Le quotidien du village, les cars de touristes…
Des silhouettes et des vies.
Deux femmes, en particulier, se détachent : l’une, les yeux couleur nymphéas, rêve d’amour et d’évasion
L’autre, onze ans, ne vit déjà que pour la peinture. Deux femmes qui vont se trouver au coeur d’un tourbillon orageux.
Car dans le village de Monet, ou chacun est une énigme, ou chaque âme a son secret, des drames vont venir diluer les illusions et raviver les blessures du passé… »
Pour en dire plus :
Il y a un meurtre central dont la police recherche le coupable,
Il y a une vieille dame qui observe tout de loin avec son chien Neptune,
Il y a une maitresse sexy avec un mari jaloux,
Il y a une enfant peintre surdouée et ses amis,
Il y a un peintre américain qui ne semble jamais avoir existé.
Bref, des vies qui se mêlent et surtout s’emmêlent …
Jusqu’à la terrible vérité et ses conséquences.
Je pense vraiment que c’est un livre à lire
Mais au final, si j’ai aimé, je reconnais que ce n’est pas un chef d’œuvre.
J’ai découvert ce titre grâce à Galéa (qui l’a chroniqué ici)
Lorsque j’ai commencé à lire, j’avais en tête :
* Le fait que mon amie annonçait sur FB avoir été bluffée par la fin du bouquin
* Et les commentaires sur la 4ème de couverture
Cela ajouté au premier chapitre, une hypothèse s’est formée dans ma tête sur le clou du spectacle
Je n’ai donc pas été bluffée autant que j’aurais dû l’être par le dénouement
Mais celui-ci est plutôt intéressant et l’ensemble bien ficelé.
Je rejoins Galéa sur le fait que l’écriture en elle-même n’est pas formidable
Le premier chapitre, les 3 premières pages m’ont beaucoup plu.
La présentation des 3 femmes : la vieille, la belle et l’enfant.
Le ton plein de sous-entendu, l’ambiance lourde, l’esprit polard.
En revanche, le reste du roman est effectivement décevant.
Quand j’allais en Bretagne, ado, je trouvais à la coopérative maritime,
Des romans policiers écrits par des auteurs inconnus mais venant du coin,
Romans se passant donc dans les villages alentours, entièrement local.
C’est un peu l’impression que j’ai eu en lisant :
Une écriture de roman de gare, alignant les faits sans délicatesse
(Dieu merci on nous épargne des scènes crues)
Un vrai polar en somme :)
Néanmoins le roman a 3 intérêts :
– Narrer une histoire sous un angle surprenant
– Nous faire découvrir Giverny, le célèbre village de Monet
Son organisation, son maintien : sorte de Walt Disney impressionniste, ses touristes, …
– Nous faire redécouvrir l’histoire de ce village.
Lorsque nous sommes allés à Honfleur la première fois,
Nous nous sommes arrêtés à Giverny.
Nous avons découvert les jardins rapidement
(Je ne suis pas sensible aux charmes de la nature :( ),
Vu une expo de nénuphars (reproductions) et observé de loin la maison du peintre.
Le livre fait revivre l’époque où Monet y vivait :
Monet qui payait des tas de choses au village pour son propre bien être
(Il a fait goudronner à ses frais la route principale car le chemin mettait de la poussière sur ses fleurs par exemple),
Monet qui a offert des toiles « ratées » aux enfants du village pour en faire des bateaux sur la rivière,
Monet qui a passé 30 ans de sa vie à peindre des nénuphars :
En zoomant de plus en plus dans le lac au fur et à mesure que sa cataracte empirait.
Les derniers tableaux ne sont plus que des petits points ayant inspirés (parait-il) le mouvement abstrait.
On revit alors l’ambiance bohème qui devait y régner
Tous les amis peintres qui se retrouvaient à Giverny.
On réalise que ce nom fait encore rêvé des milliers d’artistes de par le monde !
Bref, ce livre est rempli d’anecdotes extra sur le Giverny de Monet
Et le Giverny d’après le peintre.
Quand au dénouement, à ce coup de Trafalgar auquel on n’est censé ne pas s’attendre,
Il me plait, l’idée est très bonne !
2 choses me chiffonnent :
* les prénoms des principaux personnages, qui est une énorme facilité selon moi
* le fait qu’en haut de la page 403, il y ait la seule erreur du livre !
En fait, si je n’avais pas lu le livre en anticipant la fin,
Je me serais offert une deuxième lecture pour vérifier que tous les points sont cohérents
(Et mettre en évidence, justement, que cette page 403 est vraiment trop dommage !)
Mais je conseille ! Un bon roman d ‘été !
J’ai adoré « Un avion sans elle » du même auteur, et là je lis « N’oublier jamais » qui n’est pas mal non plus.
Je crois bien avoir lu « un avion sans elle » : 2 familles qui se dispute une petite fille non ?
ouiiii moi j’ai adoré !
J’ai pensé à vous hier car le JT de 20h00 sur TF1 parlait des auteurs connus par le « bouche à oreilles » et Michel Bussi était interviewé pour le roman que vous présentez…!!!
Ah zut j’ai raté cela !
Je ne vois pas de quelle erreur vous parlez … Je viens de ressortir le livre mais clairement je ne percute pas ! Merci de votre aide car cela m intrigue …
Je vous réponds pas email
Je ne pense pas que ce soit une erreur. Juste un « aller-retour » subtil. C’est pourquoi l’incise précise « dit l’institutrice ».
Il y a une autre erreur :-) pdt l interrogatoire il appelle Stephanie Dupain madame Morval ^^
Je viens de lire le livre et j’avais également identifié cette erreur. (Morval au lieu de Dupain)