Samedi dernier, nous avons fêté la Sainte Joséphine
Comme je l’avais fait pour Adélaïde ici,
Voici l’histoire de cette sainte toute récente qui veille sur ma fille (entre autres).
(Source : Wikipedia)
« Joséphine Bakhita (1869 – 8 février 1947), née au Soudan, province du Darfour (…)
Est une ancienne esclave devenue religieuse.
Issue d’une famille composée de quatre sœurs et de trois frères,
Elle voit sa sœur Kishmet enlevée sous ses yeux par des trafiquants d’esclaves (…).
À son tour, alors qu’elle avait près de 9 ans, elle est la victime de négriers
Qui la vendent et la revendent plusieurs fois,(…) en lui infligeant de mauvais traitements.
Le traumatisme est si grand qu’elle en oubliera son premier nom.
C’est ainsi qu’on lui donne le nom de Bakhita qui signifie la chanceuse.
Elle appartenait à un général turc qui lui avait fait subir de cruelles scarifications (tatouages)
Quand ce dernier décida de vendre toutes ses esclaves.
Bakhita est alors acquise par le consul d’Italie (…). Sa vie change alors radicalement :
«Le nouveau maître était assez bon et il se prit d’affection pour moi.
Je n’eus plus de réprimandes, de coups, de châtiments, de sorte que, devant tout cela, J’hésitais encore à croire à tant de paix et de tranquillité ».
En 1885, le consul Legnani doit quitter le Soudan à cause de la révolution mahdiste
(…) Ils s’embarquent avec une famille amie, les Michieli.
Arrivés à Gênes, Madame Maria Turina Michieli demande à garder Bakhita à son service. (…)
Madame Michieli ayant eu une petite fille, Mimmina,
Elle en confie la garde à Bakhita qui s’en occupe avec beaucoup de tendresse. (…)
Madame Michieli confie pour une brève période sa petite fille et Bakhita à l’institut des Catéchistes de Venise (…).
(…) Quand Madame Michieli veut la reprendre pour la ramener chez elle,
Elle demande à rester chez les religieuses, malgré sa tristesse de quitter Mimmina,
Ce qui fut accepté avec difficulté. Madame Michieli refusant de se séparer de Bakhita,
Elle tenta de faire intervenir diverses personnalités pour la sortir de l’Institut.
L’affaire alla jusqu’à un procès.
Néanmoins, le 29 novembre 1889,
Le procureur déclara que Bakhita était libre de choisir là où elle voulait rester
Puisque l’esclavage n’existait pas en Italie.
« Les Sœurs firent mon instruction avec beaucoup de patience, dit-elle,
Et me firent connaître ce Dieu que tout enfant je sentais dans mon cœur sans savoir qui il était.
Voyant le soleil, la lune et les étoiles, je me disais en moi-même :
Qui donc est le maître de ces belles choses ?
Et j’éprouvais une grande envie de le voir, de le connaître et de lui rendre mes hommages ».
Le 9 janvier 1890, elle est baptisée (…) et reçoit la Confirmation.
Elle aimait à baiser les font baptismaux en disant : « Ici, je suis devenue fille de Dieu ».
Trois ans après, elle demanda à devenir religieuse, à 24 ans.
La Sœur Supérieure, Anna Previtali, lui dit :
« Ni la couleur de la peau, ni la position sociale ne sont des obstacles pour devenir sœur ».
Le 7 décembre 1893, Bakhita rejoignit le noviciat des Sœurs de la Charité à l’institut de catéchuménat de Venise.
C’est le 8 décembre 1896, à Vérone, qu’elle prononce ses premiers voeux.
En 1902, elle est transférée à Schio province de Vicenza où,
Pendant plus de cinquante ans, elle s’occupe de la cuisine, de la lingerie, de la conciergerie.
En 1927, elle prononce ses voeux perpétuels.
Aimée de tous, on lui donne le surnom de Petite Mère Noire (…).
Elle disait : «Soyez bons, aimez le Seigneur, priez pour ceux qui ne le connaissent pas.
Voyez comme est grande la grâce de connaître Dieu. ». (…)
Pendant la Seconce Guerre Mondiale, la ville de Schio est menacée de bombardements.
Aux Sœurs qui l’invitent à se réfugier dans le souterrain de la maison, elle répond :
« Non, je n’ai pas peur, je suis dans les mains de Dieu.
Il m’a libérée des mains des lions, des tigres et des panthères,
Ne voulez-vous pas qu’il me sauve aussi des bombes ? ».
Après une longue et douloureuse maladie, et une pénible agonie
Où elle revivait les jours de son esclavage en murmurant :
« Lâchez mes chaînes, elles me font mal »,
Elle s’éteint le 8 février 1947 en invoquant : « Notre Dame ! Notre Dame ! ».
Immédiatement, les gens accourent sur sa tombe, et beaucoup de grâces y sont obtenues.
Béatifiée le 17 mai 1992, elle a été canonisée par Jean-Paul II le 1er octobre 2000.
Le Pape dira à cette occasion :
« Cette sainte fille d’Afrique, montre qu’elle est véritablement une enfant de Dieu :
L’amour et le pardon de Dieu sont des réalités tangibles qui transforment sa vie de façon extraordinaire ».
Elle était spécialement prisée par le pape Benoit XVI, qui la mentionna dans son encyclique Spe Salvi. »
Sainte Joséphine, priez pour nous
Santon Cassegrain de Sainte Joséphine
Joséphine en reine des neiges (déguisement de Noel Jacadi, reçu pour sa fête)
Bonne fête, jolie Joséphine! Que ta sainte patronne veille bien sur toi.
Quelle belle histoire, merci de l’avoir partagée avec nous et bonne fête à Joséphine!
Merveilleux conte, je suis émue :)
Une belle histoire que celle de cette sainte. Bonne fête Josephine! Elle est ravissante dans sa robe de reine des neiges!
Merci de nous avoir raconté l’histoire de Ste Joséphine, je ne la connaissais pas et pensais que c’était une sainte plus « vieille » que ça !
Bonne fête à Joséphine, et merci de nous avoir partagé l’histoire de sa Ste patronne.
Bonsoir, je viens de commander sur le site santons-de-france.com un premier santon et quelques jours plus tard un deuxième santons mais directement via Cassegrain car le site précédemment cité ne fonctionnait plus ! Et quelle a été ma surprise ce soir de me rendre compte que le site santons-de-France facture 8,50€ de plus que directement via Cassegrain !!!
Merci tout de même pour cette super idée et d’ailleurs aussi pour Sonnez les matines : des résultats au top !
Merci pour l’info !