Adélaïde est issu d’un mot germanique, adalheit, qui signifie la noblesse,
Non pas celle du cœur mais celle du sang.
Ce vieux prénom germanique était, à l’origine, réservé aux princesses et cette tradition s’est longtemps maintenue.
Les Adélaïde sont fêtées le 16 décembre.
Sainte Adélaïde est la fille du roi Rodolphe II de Bourgogne, qui décède alors qu’elle est âgée de 6 ans.
Adélaïde et sa mère, Berthe de Souabe, sont alors prises en charge par Hugues d’Arles, le roi de Provence,
Qui épouse Berthe deux ans plus tard tandis qu’Adélaïde est promise en mariage à son fils, Lothaire d’Italie.
En 947, Hugues étant décédé, Lothaire lui succède sur le trône et épouse Adélaïde, alors âgée de 16 ans.
Une petite fille prénommée Emma naît de cette union, mais malheureusement Lothaire décède trois ans plus tard, dans des circonstances troublantes.
Selon toute vraisemblance, il aurait été victime d’un empoisonnement ordonné par le marquis Bérenger d’Ivrée.
Ce dernier propose ensuite son fils Adalbert en mariage à Adélaïde, qui refuse.
Bérenger se saisit alors d’elle et la retient prisonnière dans son château.
Quatre mois plus tard, elle réussit à s’échapper grâce à la complicité d’Amblard, l’évêque de Reggio.
Son frère Conrad, apprenant comment elle a été traitée par Bérenger, demande à l’empereur Otton Ier de Germanie de lui venir en aide.
Ce dernier saisit l’occasion, s’empare de la ville de Pavie en 951 puis il épouse Adélaïde au jour de Noël de la même année.
Toute la famille rentre ensuite en Germanie et s’installe non loin de Strasbourg, en Alsace.
Otton offre ensuite l’abbaye d’Erstein à sa belle-mère, Berthe.
Adélaïde participe à la vie politique en compagnie de son mari, qui est couronné empereur à Rome en 962.
Onze ans plus tard, en 973, il décède et c’est son fils Otton II qui lui succède à la tête de l’empire. Malheureusement, Adélaïde subit bientôt l’hostilité de Théophano, l’épouse du jeune empereur.
Elle se retire alors des affaires, rentre en Bourgogne auprès de son frère Conrad, et collabore à la direction du monastère Payerne (Suisse).
En 980, grâce à la médiation de son frère et de l’abbé de Cluny, elle se réconcilie avec son fils à l’occasion d’un séjour à Pavie.
Malheureusement, ce dernier décède trois ans plus tard et elle reprend une modeste part aux affaires d’état aux côtés de Théophano.
En 987, elle fonde un nouveau monastère à Seltz, sur ses terres d’Alsace.
En 991, Théophano étant décédée, elle revient au premier plan des affaires puisqu’elle assure la régence en attendant la majorité de son petit-fils Otton III, alors âgé de 11 ans.
À partir de 994, elle réduit beaucoup ses activités et se consacre essentiellement aux œuvres charitables,
Visitant les églises et les monastères qu’elle a connus, puis elle se retire à l’abbaye de Seltz, qu’elle avait fondée en 987, et où elle décède (931-999)
Sainte-Adélaïde est la patronne des familles nombreuses, des personnes exilées et des beaux-parents. Elle est invoquée pour résoudre les problèmes reliés à la belle-famille
Sainte-Adélaïde, priez pour nous.
Belle description! Et je me trompe ou sur toutes les photos Adélaïde a l’air de rire/sourire? C’est amusant pour un nouveau-né! En tout cas ces 2 soeurs sont radieuses!
Félicitations pour la naissance d’Adélaïde!
Quelle belle complicité déjà sur cette photo!
Belle Sainte!
Et bien elle a eu une vie pleine de rebondissements ! Pour l’anecdote cela aurait été le prénom de mon petit frère si il avait été une fille :)! Es tu bien rentrée à la maison?
Bizz
résoudre les problèmes avec la belle famille???? je crois que je vais invoquer Sainte Adélaïde plus souvent… sinon il me reste Sainte Rita… ;)
Qu’est-ce qu’elles sont jolies ces petites princesses….
Bon week-end.
Merci pour cet historique.
Elles sont adorables toutes les deux.
bon week-end
Dominique
Sympa avec ce nouveau blog, on peut découvrir facilement des billets que l’on a raté!
Juste un mot pour dire que ce personnage d’Adélaîde m’a toujours fasciné, pour une raison très simple… dans la maison de campagne de mes grands-parents, il y avait de vieux albums reliés de revues pour petites filles, ayant apartenus à ma mère. Je ne sais plus si c’est dans « la semaine de Suzette » ou dans « Line » que je relisais à chaques vacances, mais il y avait une partie de la vie de cette sainte en bande dessinée en dernière page de chaque revue. Je n’avais ni le début ni la fin de l’histoire, superbement illustrée, et cette femme me fascinait. Je me suis donc renseignée sur sa vie, pour en connaître enfin le début et la fin! J’avais même decidée, dans la fougue de l’adolescence, d’écrire sa biographie! :) L’âge et la raison aidant, j’y ai renoncé, mais cela m’a fait très plaisir de lire ce petit topo sur Sainte Adélaïde!
J »avais prévu d’appeler une d emes filles ainsi, mais mari a préféré d’autres femmes au destin également exceptionnel, Blanche et Constance.
Comme c’est drôle ! Vous me donnez envie de me pencher un peu plus sur le sujet !
Je cherche depuis des années – des dizaines d’années la BD parue dans « Line le journal des chics filles » et relatant la vie de l’impératrice Adélaïde. Votre résumé en est le scénario exact !