LECTURE : La Malédiction d’Edgar

Nouveau livre dévoré :
La Malédiction d’Edgar
Par Marc Dugain

Ce livre dresse le portrait de John Edgar Hoover,
Le légendaire patron du FBI durant près de cinquante ans.
Ce récit serait celui de Clyde Tolson, son adjoint et son amant.

Je cite L’Express qui en parle mieux que je ne le ferais :
« La malédiction d’Edgar s’ouvre sur la découverte d’un manuscrit signé Clyde Tolson.
Dans un court prologue, le narrateur achète ce texte sans en avoir lu une ligne, qu’il soit un faux lui importe peu.
Il ne cherche pas, explique-t-il, de l’objectivité dans ces Mémoires éventuellement apocryphes.

Cette introduction achevée, nous entrons directement dans les souvenirs de Clyde Tolson, qui s’échelonnent de 1932 à 1972.
Il est l’homme de main, le second parfait, l’amoureux discret, le compagnon fidèle et admiratif de Hoover.
De Roosevelt à Nixon, le lecteur suit la carrière de ces deux hommes, la montée en puissance du FBI, les écoutes téléphoniques, les dossiers secrets.
Une énorme machine de guerre montée de toutes pièces par Hoover pour lui permettre de traverser le temps puisqu’il sait tout sur tout le monde: Roosevelt et les débuts, Eisenhower et le pétrole, Joe puis John et Bob Kennedy.
Mais aussi McCarthy, la chasse aux sorcières, la mafia, Cuba, Marilyn, la CIA.
Hoover est derrière chaque événement, tirant les ficelles tel un Machiavel électrique. »

Un livre fascinant sur un homme incroyable,
Qui avait des dossiers sur tout le monde, qui ne supportait pas que l’on puisse marcher sur son ombre,
Un homme garant pendant 50 ans de la morale américaine
Qui s’est servi de l’immoralité du pays pour rester en place et qui cachait son homosexualité.

Au-delà de l’homme, c’est aussi une peinture un peu noire de la manière dont fonctionnent les USA
De leur notion de démocratie et de liberté.

Une lecture hyper facile !
Passionnant !

3 comments

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.