Replongeons-nous dans un des évènements du mois passé :
Pas la chandeleur (même si on a fait des crêpes),
Pas mardi gras (car on a fait ‘mardi maigre’, la grippe étant entrée dans notre foyer),
Mais la Saint-Valentin.
Je vous épargnerai le N-ième rappel sur les origines de la fête :
Fête des célibataires puis souvenir du moine conseiller matrimonial
Vous pourrez tout trouver dans le blog présenté vendredi dernier.
Chez nous, nous ne fêtons pas la Saint-Valentin.
Principalement parce que nous n’aimons ni l’un ni l’autre les ‘fêtes d’obligation’ : la Saint-Valentin comme le Nouvel An.
Le côté ‘la fête doit avoir lieu et elle se doit d’être réussie’ ne nous plait absolument pas.
Ces soirées avaient à mes yeux une aura particulière aux alentours de mes 16 ans, à l’époque des premières sorties.
J’aimais toutes ces premières libertés, toutes ces premières fois, …
Néanmoins, elles étaient gâchées par le fait de devoir négocier des heures pour obtenir l’accord de mes parents pour la moindre chose, par le côté ‘clandestin’ de tout ce qui se passait, …
J’ai été beaucoup plus épanouie une fois devenue étudiante : plus libre, plus mûre, plus responsable, plus sure de mes choix …
Je me souviens très bien de mon premier nouvel an entre copains.
Une vraie étape pour moi, habituée à être :
- soit consignée dans ma chambre car le réveillon avait lieu chez mes parents
- soit obligée de dormir sur un canapé en attendant que mes parents finissent de réveillonner chez des amis
- soit malade devant la télé avec mon frère (de très très bons souvenirs malgré tout)
Je devais être en 2nde et nous étions invités chez les grand-parents d’un ami
(Enfin, plus exactement dans leur garage ! On trouvait ça absolument fabuleux !)
Si on soulevait les caisses entassées, on trouvait des bouteilles de Despérados ou des paquets de Marlboro
(La grande classe…)
Pour ce premier nouvel an, j’étais plus que ravie de cette soirée pleine de promesses.
Je me revois encore en jean, Doc Martens et haut pailleté promettre à Papa d’être prête à repartir à minuit et quart, jurer que les grand-parents seraient bien présents, …
Bref, j’essayais de faire comprendre que cette soirée ne serait pas une débauche d’alcool, de drogue, de sexe et de rock’n roll.
(Je ne sais quelle tactique nous adopterons avec Joséphine mais les interdictions m’ont toujours rendue plus curieuse que je ne l’aurai été.
Heureusement, j’étais loin d’être une aventurière et bien trop anxieuse pour tenter tout ce qui aurait pu être dangereux.
Si j’ai toujours mal supporté l’interdit, je n’ai donc jamais dérapé.
J’ai donc découvert les choses petits à petits, parfois trop vite, parfois trop lentement.
Même en étant responsable, il faut bien que jeunesse se passe.
Côté alcool :
Les soirées prépa et écoles d’ingénieur ne sont pas connues pour être des plus calmes dans ce domaine.
C’est après avoir accouché que le dégoût de l’alcool est arrivé, je ne bois donc plus une goutte depuis Joséphine (sauf du champagne parfois, que je n’appréciais pas avant elle).
Pour Joséphine, je sais d’avance que je passerai de nombreuses nuits à attendre un texto de sa part, si cela existe encore, car les soirées arrosées , elles, existeront toujours.
Côté drogue :
J’ai fumé des cigarettes le temps de ma prépa (:s)
J’ai arrêté du jour au lendemain, un lendemain qui a plus ou moins concordé avec le début de mon histoire avec Chéri Chéri.
(Vous savez, le corps sain dans un esprit sain ! Jamais une cigarette pour lui)
Pas d’autres drogues à mon actif si ce n’est le chocolat, les sushis et le blog.
Nous ferons de notre mieux pour que Joséphine ne soit pas tentée par tout ça !
Côté sexe :
Je considère avoir agi en accord avec mes principes même si je n’ai pas appliqué à la lettre ce que l’on m’avait inculqué dans ce domaine.
Je n’ai rien fait avec mon corps et mon cœur que je ne regrette aujourd’hui.
Je vous ai d’ailleurs déjà parler de mon gros chagrin d’amour, qui fait vraiment partie des épreuves de ma vie (tout prend énormément d’ampleur quand on a 20 ans) mais qui a aussi participé à forger ce que je suis aujourd’hui.
Pour Joséphine, nous souhaitons qu’elle apprenne le respect de son corps et le respect de l’amour.
Qu’elle comprenne qu’on ne donne pas son corps sans donner un peu de son âme.
Qu’elle donne à l’amour toute son importance, toute sa force, toute sa beauté en considérant l’amour physique n’est qu’une facette de cet amour, aussi importante qu’une autre mais surtout pas la seule.
Je lui souhaite de vivre tout ses moments si forts et si beaux et de ressortir grandie des moments plus durs.
Côté Rock’n’roll :
J’étais plus De Palmas, Red Hot, Paris Combo et je l’avoue (presque) sans honte : Patrick Bruel.
J’ai toujours dit que parmi les ‘célébrités’, les 2 hommes qui me plaisaient le plus étaient : Patrick Bruel et Jean Dujardin (d’actualité …).
On en a parlé les Brad Pitt et autre Clooney ne me font rien …)
Revenons donc à ce fameux premier réveillon, bien loin d’être drogue, sexe et rock’n’roll !
Bilan : on s’est caillé dans le garage, les grand-parents ont découvert les Despé, le feux d’artifice n’a pas pris
Et surtout Karine a quitté Guillaume, alors qu’ils ‘sortaient ensemble’ depuis longtemps (au moins 3 semaines) ce qui a plombé l’ambiance …
J’ai eu depuis de bien meilleurs réveillons et de bien pires également(où c’est moi qui allais être quittée notamment).
Mais aucun de réellement mémorable.
Je n’aime pas leur côté guindé et organisé, je n’aime pas le décompte et la bise de minuit, je n’aime pas la bise de minuit, je n’aime pas le côté ‘on boit, ça passe le temps’ (je parle des autres puisque je ne bois pas d’alcool) …
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Pénélope Bagieu |
Tout ça à rapprocher de la Saint-Valentin :
Les premières étaient douces quand, ado, on recevait fièrement une superbe peluche en forme de nounours tenant un cœur entre ses pattes …
Puis il y a eu les 14 février ‘vraiment’ fêtés mais ce n’est jamais une sinécure :
Je n’aime pas les fleurs
Et pour les restos le côté :
Soirée réservée 2 semaines avant (par des garçons qui se plaignent entre eux de cette ‘fête commerciale’ qui va leur coûter cadeau + resto)
Où le menu est le même pour tout le monde (rien d’excellent au programme mais qui coûte une blinde)
Où le repas est chronométré (car le deuxième service attend)
Pas très romantique …
Sans parler, pour Paris, des vendeurs de roses à moitié fanées qui passent leur soirée à pourrir la vôtre.
(Une tactique qui marche : un ami coupait toujours court en leur répondant avec sérieux : ‘non merci, on couche déjà ensemble !’ …)
Je repense également avec une certaine nostalgie aux soirées ‘Sans Valentin’ avec ma copine Ariane :
A nous plaindre d’être seules, a pleurer en se disant que jamais personne ne voudrait nous épouser, que la vie est trop injuste … mais à bien rire quand même !
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Pénélope Bagieu |
Pourtant, l’amour, j’aime !
Même si, vous le savez, je ne suis pas très fleur bleue
(Je préfère clairement une soirée rue Princesse qu’un diner de princesse ;))
Je suis une éternelle amoureuse.
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Margaux Motin |
Depuis la maternelle, je ne me rappelle pas une période de ma vie où je n’ai pas été amoureuse de quelqu’un.
De façon plus ou moins secrète, de façon plus ou moins réciproque, de façon plus ou moins réussie.
Je crois même que je pourrais encore citer les prénoms de chaque garçon qui a fait battre mon cœur :
De Jean-François en maternelle jusqu’à Chéri Chéri forever.
Mais fêter l’amour à une date fixe, cela ne me dit rien.
(Inutile de dire que cela arrange bien Chéri Chéri.)
Et nous ne sommes pas les seuls puisque pour 57% d’entre vous, c’est un jour comme un autre.
Pour 32% c’est une bonne occasion de se faire un resto.
4% déteste la Saint-Valentin, 1% considère ce jour comme le jour de l’année où l’autre prend le temps de dire ‘je t’aime’.
Seuls 3% tiennent absolument à fêter les amoureux.
En revanche, je garde un souvenir ému d’un 13 février particulier, il y a 5 ans.
Celui où Chéri Chéri, en costume, dans une mise en scène bien pensée, m’a demandé de l’épouser.
J’en ai déjà parlé, je lui avais un peu mis la pression sans le vouloir car quand nous en parlions
(Sans vrai projet au moment de nos échanges) :
Je disais tenir à une demande qui sorte de l’ordinaire.
Dans le sens où je voulais être surprise, que ce ne soit pas bateau (surtout pas mouche), qu’il y ait une certaine réflexion …
Ce fameux 13 février, tout a été réussi et est gravé à jamais dans ma mémoire.
Du coup, le 14 février ne sera jamais plus pour moi que le lendemain du 13 …
Je vous laisse maintenant répondre au sondage du mois de mars ;)
Très bel article !
Moi aussi je flipe pour l’adolescence : sexe, drogue et alcool !!!
BRAVO
Je me retrouve bien dans ton article, et je dois avouer que je préfère ne pas penser à ce qui nous attend quand nos enfants vont vouloir faire leurs propres expériences!!! J’ai aussi lu ton article sur ta vie en prépa….ça m’a rappelé plein de bons souvenirs (y compris sur le premier chagrin d’amour ;-)).
Encore une fois un grand bravo pour tout ce que tu écris, pour les sourires de début de journée et les bons plans que tu nous donnes!
pareil pour la vision de l’adolescence, future et passée… j’ai deux filles, on verra bien ce que ça donnera, mais je pense qu’une bonne dose de limite accompagnée d’une énooooooooooooooorme dose d’explication, ça peut marcher…
pour la saint valentin, pour nous ce n’est pas obligatoire, c’est plutot un prétexte pour se faire un truc à deux, mais je crois te l’avoir déjà dit!!!
bisous
J’ai lu ce que je pense souvent… J’ai un seul regret par rapport à mon adolescence… peu de communication avec mes parents sur tous ces sujets importants! Je sais d’où cela vient, mais j’espère de tout coeur pouvoir discuter et communiquer le plus possible en trouvant les justes limites évidemment avec la malice et sa soeur(très peu pour moi le côté maman qui se veut être la copine de la malice pour connaître les moindres détails et recoins de ses pensées)…
Brrr, ne parles pas de nos enfants grands!! C’est tellement flippant…
Pour nous aussi le nouvel an c’est bof-bof: le dernier mémorable (parait-il) était les veille de nos fiançailles… Mais le lendemain était tellement lagique que j’ai complètement oublié ce qu’il s’était passé durant la soirée! Sinon, on est en tout petit groupe, et depuis 2 ans juste en tête-à-tête, François étant d’astreinte à chaque fois!
Hello….malgré nos 10 ans (pfu) de différence ma belle je me retrouve en tous points….et oui quid de nos enfants, des sorties..nos cas respectifs (ma moitié et moi même) avons abusé surtout de la fête (ah le passage en espagne pour aller guincher au Jennifer…et surotut le retour ivres) et continuons dès que nous pouvons passer de bons moments avec nos amis..la côte basque s’y prête merveilleusement je crois ..et naturellement nous nous demandons depuis toujours : comment ont fait nos parents…et comment ferons nous nous mêmes pour être raccord avec notre mode de vie plutôt festif et joyeux en toute occasion…je pense avec effroi à maman qui ne devait pas dormir avant que nous soyons rentrés à 5h du mat en voiture de nos festivités estivales….heureusement j’ai bénéficié de la ‘surveillance’ de mes ainés (pire que si l’on m’avait laissé seule livrée à moi même)…au vu des caractères des enfants..je pense que Benjamin moderera les élants festifs de sa soeur…..et je compte sur la troupe des cousins…pour faire des bètises ensemble mais aussi être plus fort devant les tentations….pfu…encore 8 ans pour l’un..lui sera Blue Cargo s’il existe encore c’est sur et certain et….avec l’aute, mon tourbillon je ne sais que penser et dire….Bayonne? …pfu non non non je ne veux pas y penser c’est beaucoup trop tôt pour me miner…en attendant tentons de les aimer et leur inculquer les valeurs que finalement nos parents ont réussi à nous imprégner…si si malgré tout perso je ne peux que leur dire merci et espèrer en faire autant avec la nouvelle génération….
bon on sent que je suis pas dans mon assiette..désolée pour les fautes!